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La Renault 5
31 janvier 2011

Le tour du monde en 80 jours (2/3)

Scan de l'autojournal du 1er décembre 1972 (numero 21)

Exactement cent ans après le "tour du monde en 80 jours" imaginé par Jules Verne, Christian Gallissian et Richard Lindor ont boulcé autour de la planète un circuit de 40000 km. En 80 jours. Et en Renault 5.

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Buenos Aires. Nous trouvons un petit hotel pas cher. Durant la nuit, j'ai de très gros accès de fièvre. La paralysie me gagne peu à peu. Au petit jour, j'ai l'air d'un cadavre. Richard avertit les responsables Renault et durant la matinée, docteurs et professeurs défilent devant mon lit. Ma tension baisse. Sur un brancard, je suis embarqué en ambulance et je sombre dans les nuages... Le voyage se termine pour moi. Richard est catastrophé : nous formions une très bone équipe. Une amie, Rosario, propose de jouer le copilote jusqu'a Lima.

Richard raconte :

Me voilà sur la route tout seul. Car si la copine de Christian est jolie, je doute qu'elle soit très efficace lors des coups dûrs. Ne pouvant couper la cordillère des Andes par le Chili du fait d'enneigement, je prends la route de Bolivie. La piste défile et les heures passent. Je mets au courant Rosario du maniement de la Puce.

Nous gagnons rapidement les pistes poussiéreuses. Seuls les indiens qui défilent attirés par cette voiture bizarre rappellent que nous sommes bien en Amérique du Sud.

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Dans la nuit, alors que nous passons un gué avant le village de Laquinca, la Puce s'étouffe au beau milieu du ruisseau et s'arrête. Quel catastrophe ! L'eau monte. Après avoir ouvert le capot, en équilibre sur le rebord de la voiture, je nettoie vis platinées et carburateur. L'eau monte toujours et il n'est pas question que je mette les pieds dans cette eau glacée.Puis, deux coups de démarreur, et la Puce démarre.

Le lendemain, nous abattons en un temps record sur le plateau de Bolivie, plus de 500 kilomètres. 

Maintenant, nous nous élançons tout droit vers Lima. Plein gaz. De temps à autre, nous longeons le bord de mer. Nous sommes à Lima. La voiture a besoin d'une bonne mise au point ; je me debrouille pour trouver un logement à Rosario, puis se sont les adieux.

Jusqu'a Quito, je traverse plantations de bananes après plantations. De nuit , j'ai des ennuis avec la pompe à essence que je répare rapidement.

Richard se fait ensuite voler tout son argent...

A suivre...

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